vendredi 29 septembre 2017

MIASMAL



MIASMAL “Same”,  CD. Dark Descent.

Tandis que la version lp sortait chez Detest, Dark Descent sortait la version cd, avec en bonus le 7'' single de 2010 et la démo de 2008. MIASMAL est un groupe suédois qui pratique le death metal de la vieille école, influencé par les premiers albums d'ENTOMBED et de DISMEMBER. Il ne faudra donc pas chercher du côté de l'originalité. Par contre, leurs morceaux sont bien composés et biens joués, les soli de guitare sont brillants, les riffs accrochent et arrachent, les parties rapides déchirent, et les mélodies morbides créent de prenantes atmosphères. Il suffira d'écouter “Blissful Cannonades”, “Equinox 432”, “Mists” ou “Chronicles” pour s'en rendre compte. Ce premier album vaut donc de s'y intéresser. Pour le 7'' et la démo, les bases sont déjà là, avec un son plus primitif, mais ils permettent de suivre l'avancée logique de MIASMAL. Rien de neuf, mais un album de death metal à la suédoise vraiment bien fait.

lundi 25 septembre 2017

HELLWELL



HELLWELL “Beyond The Boundaries Of Sin”,  CD. Shadow Kingdom.

HELLWELL est un projet de Mark Shelton (MANILLA ROAD). La musique est un heavy metal épique assez sombre, avec une forte touche progressive, due à l'ajout d'un clavier, qui est très présent. Les morceaux sont inspirés, bien construits, et font agréablement voyager dans un monde influencé par Lovecraft. Le grand défaut de cet album est sa production faiblarde, mais cela n'empêche pas de l'apprécier pour ce qu'il est : un album de MANILLA ROAD avec un clavier en plus. D'ailleurs, la trilogie “Acheronomicon” qui clôture le disque ressemble à une extension de l'album “The Courts Of Chaos”. Oui, si “Beyond The Boundaries Of Sin” était sorti après “The Courts Of Chaos”, il aurait été un album de MANILLA ROAD. Je n'ai jamais compris pourquoi faire un projet solo, surtout quand celui-ci ressemble fortement à un album du groupe dont est issu le musicien principal. Enfin, Mark Shelton fait ce qu'il veut, et cela n'interdit pas d'apprécier cet opus de MANILLA ROAD.

FUNEBRE



FUNEBRE “Children Of The Scorn”,  CD. Xtreem Music.

Ré-édition du seul et unique album de FUNEBRE, paru originellement en 1991 chez Spinefarm. Ces Finlandais pratiquent un death metal très influencé par la scène suédoise (ENTOMBED, DISMEMBER), avec de bons riffs furieux, des parties sombres et accrocheuses, et une variation bienvenue des tempi. Quand ça va vite, ça bastonne sans faire semblant, et quand c'est lourd, ça écrase bien. L'album a été produit par Timo Tolkki (STRATOVARIUS), mais ce n'est pas un plus, la production étant des plus basiques. Ce “Children Of The Scorn” n'est pas ultime, le disque est inférieur aux premiers albums de DEMIGOD et AMORPHIS, cependant il possède assez de personnalité pour se faire une place dans toute discographie de death metal. En bonus, les démos de 1989 et de 1990. La première démo est dans un style death metal morbide, inspirée par GRAVE et OBITUARY, sans réel génie, tandis que la deuxième démo montre un FUNEBRE en transition vers ce qu'il allait devenir sur son premier lp. Pour résumer, un bon album et des bonus anecdotiques.

jeudi 21 septembre 2017

TOKYO BLADE



TOKYO BLADE “Genghis Khan Killers”, Do CD. High Roller.

“Genghis Khan Killers” est la parution officielle de la préquelle au premier album de TOKYO BLADE, sorti en 1983. Le groupe s'est formé en 1980, sous le nom de KILLER. En 1982, les Anglais découvrent qu'il existe un KILLER belge, et changent pour GENGHIS KHAN, le nom de l'ancien groupe du chanteur Alan Marsh. Mais en 1983, suite au mécontentement des anciens collègues de Marsh, la quintette devient TOKYO BLADE, et cette fois, le nom restera. Ce double cd contient la démo 6 titres de KILLER (enregistrée en 1981), la démo 11 titres (!!) de GENGHIS KHAN (enregistrée en 1982), et les 5 titres de la session de 1983, sous le nom de GENGHIS KHAN. De cette session, 4 titres sortiront sur le double 7'' single “Double Dealin'” (histoire de compliquer un peu, quand ils sont devenus TOKYO BLADE, les quatres titres ont été séparés en deux lots, pour les singles “If Heaven Is Hell” et “Midnight Rendezvous”). Le cinquième titre (“Death On Mainstreet”) était resté inédit dans sa première version. Inutile de citer tel ou tel titre, on peut résumer l'affaire en disant que les Britanniques délivrent un heavy metal énergique, tranchant et à la mélodie accrocheuse. Ils n'auraient pas eu le prix de l'originalité, mais ils en auraient eu un pour celui de la performance. Les musiciens avaient la flamme en eux, et leur heavy metal est autant efficace que mémorable. Bien sûr, avec l'évolution, on remarque que la démo 82 est supérieure à la démo 81, et que les morceaux de 83 sont supérieurs à ceux de 82. Cependant, il n'y a pas un seul déchet parmi ces 22 titres. Un double cd recommandé à tous ceux qui savent ce qu'est TOKYO BLADE...

mardi 19 septembre 2017

ATHEIST



ATHEIST “Jupiter”, CD. Mutilation.

Voici donc l'album du retour d'ATHEIST. Il dure 32 minutes. Pour un comeback, un ou deux morceaux de plus n'auraient pas été de trop. Alors, retour au techno death des deux premiers albums ou à l'expérimentation jazzy d'“Elements” ? Ni l'un ni l'autre. Ici, c'est 32 minutes de techno thrash rageur, de bonne qualité. Les parties rapides bastonnent brutalement. Et ATHEIST est encore capable de créer des atmosphères pour éviter la monotonie. Ce “Jupiter” entraîne l'auditeur dans un voyage tumultueux, avec des nuances nous amenant à apprécier cet album créatif, après plusieurs écoutes. De plus, ce disque, enregistré par des musiciens avec un très bon niveau technique, possède une très bonne production. Pas de morceaux faibles. En fait, ce “Jupiter” aurait pu être leur troisième album (même si j'aime “Elements”, mais ne le répétez pas). Un album conseillé pour tout amateur de techno thrash.

lundi 18 septembre 2017

STENCH OF DECAY



STENCH OF DECAY “Same”, CD. Ektro.

Non, ce n'est pas le premier album tant attendu des Finlandais (à se demander s'il sortira un jour), mais un cd qui contient les quatres titres de la démo de 2005 (parus sur un cdr), les quatres titres de la démo de 2009 (sortis sur un 12''ep chez Detest), et les deux titres du 7'' single de 2011 (sortis aussi chez Detest). Sur la démo, le death metal de STENCH OF DECAY est fortement influencé par NIHILIST (pré-ENTOMBED) et MORBID ANGEL (écoutez le décapant “Stench Of Decay”). Cet enregistrement montre un potentiel évident et un groupe qui aime les atmosphères putréfiées, à l'image de “Souls Of Possession”. Quatre ans plus tard, les musiciens ont plus d'expérience, et réalisent une démo au son plus professionnel, avec des morceaux qui sonnent plus massifs, où le rapide alterne avec le lourd à la ASPHYX, comme on peut l'entendre sur “Where Death And Decay Reign” ou “Creation Of Carnal Lust”. On remarque aussi que l'influence MORBID ANGEL fait place à celle de DEMIGOD. STENCH OF DECAY continue sur la même route avec le single “Vision Beyond Death”. Les deux morceaux sont dans la lignée de ceux de la démo 2009, les choses n'ayant pas changé avec deux ans d'écart. Un sympathique cd pour découvrir ou pour réviser en attendant un hypothétique premier album...

SOLITUDE AETURNUS



SOLITUDE AETURNUS “In Times Of Solitude”, CD. Massacre.

Un cd destiné uniquement aux die-hard de SOLITUDE AETURNUS, puisqu'il contient les enregistrements du groupe, quand il s'appelait SOLITUDE. On y trouve SOLITUDE mark I, avec Chris Gabeheart (vocaux), John Perez (guitare), Tom Martinez (guitare), Chris Hardin (basse), Brad Kane (batterie), et SOLITUDE mark II, avec Robert Lowe (vocaux), John Perez (guitare), Tom Martinez (guitare), Chris Hardin (basse), Lyle Steadham (batterie). Pour le premier line-up, nous avons la démo 5 titres de 1988 (“And Justice For All”), un titre d'une répétition de 1987, et un titre enregistré en concert de 1988. Ces morceaux montrent déjà le potentiel du groupe. Chris Gabeheart est un très bon vocaliste et possède un style personnel, même s'il ne peut pas rivaliser avec Lowe. Pour le deuxième line-up, nous avons un titre en répétition de 1988 et un titre démo de 1988. Le niveau est un cran au-dessus par rapport au line-up précédent. En 1989, le groupe modifia son nom en SOLITUDE AETURNUS et sortit une démo 2 titres, qui ne figure malheureusement pas sur ce cd. C'est donc un cd de SOLITUDE à 100 %. Des neufs titres présents sur ce cd, trois ont été ré-enregistrés en 1991 pour le fantastique premier album “Into The Depths Of Sorrow” (“Transcending Sentinels”, “Where Angels Dare To Tread”, “Mirror Of Sorrow”) et un en 1992 pour l'album “Beyond The Crimson Horizon” (“It Came Upon One Night”). Une archive intéressante pour sans doute clore une belle carrière, le groupe n'ayant pas enregistré de nouvel album depuis le magnifique “Alone”, qui date déjà de 2006...

vendredi 15 septembre 2017

BLACKKOUT



BLACKKOUT “Ignorance Of Man”, CD. Arkeyn Steel.

Merci à Laurent de Snakepit Magazine, qui m'a fait découvrir ce très bon groupe américain de power metal. BLACKKOUT possédait du talent pour la composition et pour l'interprétation de son répertoire, comme le montrent ses morceaux musclés et accrocheurs (“Ignorance Of Man”, “Deadly Witchcraft”, ou “The Talisman”, qui n'est jamais ennuyeux tout au long de ses 10 minutes), persuasifs et rageurs (“Horizontal Hero”, “Electric Soldiers”, “Dead 'n' Gone”). Le groupe offre aussi des titres plus traditionnels mais tout en restant puissant (“Highwayman”, “Live It Up”). Cet album de 1989 (17 morceaux !) possède assez de personnalité, en plus de proposer un power metal de haut niveau. Les 2 bonus sont issus d'un single de 1985, et sont plus heavy metal, mais restent bien ficelés. Un cd à posséder pour tout amateur de power metal américain. A noter la très belle pochette, qui remplace celle d'origine (plutôt laide)...

mercredi 13 septembre 2017

SACRILEGE



SACRILEGE “Behind The Realms Of Madness”, CD. Relapse.

Relapse sort la première ré-édition officielle du mlp 1985 (avec une pochette différente) des britanniques de SACRILEGE. Je me rappelle encore du choc quand je l'ai entendu pour la première fois, et j'ai par la suite écouté pendant des semaines ces 6 morceaux corrosifs et intenses, avec les vocaux rageurs de Tam. Ce “Behind The Realms Of Madness”, c'est du speed metal qui bastonne sévèrement (“Out Of Sight, Out Of Mind”, “The Closing Irony”), avec une énergie punk gonflée à bloc (“Lifeline”, “A Violation Of Something Sacred”). Le groupe sait aussi ralentir un peu pour créer une atmosphère lourde et menaçante (“Shadow From Mordor”, “At Death's Door”). Un fantastique mlp avec un SACRILEGE qui avait trouvé sa voie personnelle. En bonus, nous avons trois titres d'une démo de 1986, deux nouveaux titres de 2015, et deux titres live enregistrés en 1986. Si les morceaux de la démo 86 sont très bons (ils seront ré-enregistrés pour l'album suivant), ils sont inférieurs au mlp, du fait qu'ils sont moins intenses et moins corrosifs. La surprise vient des deux nouveaux morceaux de 2015, qui sont dans l'esprit du mlp, et dont un en particulier fait son effet (“Dig Your Own Grave”). Pour le live, on retrouve avec plaisir “The Closing Irony”, et un titre d'une démo de 1985 (“Bloodrun”), quand le groupe était en train de muter son punk en speed metal. Des bonus intéressants, mais surtout un mini-album indispensable dans toute discographie metal.

MACABRE



MACABRE “Grim Reality”, CD. Hammerheart.

Ré-édition du 12'' ep de 1987 de MACABRE, qui à ce moment-là, nous offrait du thrash/death de tarés qui fait transpirer. Musicalement comme vocalement, les six morceaux sont habités par une folie furieuse qui décape, et qui ne laisse pas indifférente. En ce qui me concerne, les morceaux phares sont “Serial Killer”, “Son Of Sam” et “Ed Gein”, mais les autres ne sont pas en reste. Ce disque contient l'enregistrement original de 1987 (la deuxième partie de ce cd) et un remix de 1989 (la première partie). Je ne vois pas vraiment l'intérêt du remix, si ce n'est de faire passer la durée de ce cd de 14 à 28 minutes. A 5 euros le cd, on ne va pas critiquer... “Grim Reality” est un disque dont on se souvient longtemps... Je ne me suis pas intéressé aux albums suivants, parce que le trip serial killer me suffit pour un seul disque...

lundi 11 septembre 2017

RAVEN



RAVEN “ExtermiNation”, CD digipack. Steamhammer / SPV.

Que les soi-disant journalistes français de la presse metal veuillent l'entendre ou non, RAVEN fait partie des groupes majeurs de la NWOBHM, au même titre que SAXON ou IRON MAIDEN. Ce n'est pas parce que RAVEN a eu moins de succès qu'il est inférieur aux autres. Et le trio n'a rien perdu en ce qui concerne sa capacité à jouer du bon heavy metal de la vieille école. La preuve avec des morceaux rapides qui pulvérisent tout (“Destroy All Monsters”, “Feeding The Monster”, “No Surrender”, “Fight”), des chansons musclées à la RAVEN comme on aime (“Tomorrow”, “One More Day”), et ce talent à composer des compositions brillantes comme “Thunder Down Under” ou le menaçant “Battlemarch / Tank Treads (The Blood Runs Red)”. On pourra trouver l'album un peu long (1 heure), et il est vrai que cet “ExtermiNation” aurait été plus efficace avec une durée de 45 / 50 minutes. Cependant, le groupe affiche clairement une volonté de rester dans le vif du sujet tout au long de l'album, et il faut reconnaître que c'est assez réussi sur ce point. La version digipack contient le bonus “Malice In Geordieland”, qui allie fun et rapidité. Ce n'est pas le meilleur titre de l'album, mais il est le bienvenu après la ballade pas indispensable “River Of No Return” qui clôt l'album dans sa version régulière. RAVEN reste égal à lui-même, avec cet album qui possède l'esprit de ses trois premiers opus.

DEMOLITION HAMMER



DEMOLITION HAMMER “Tortured Existence”, CD. Century Media.

Comme annoncé dans le numéro 7 de Metal Titans, j'ai saisi l'opportunité d'avoir le premier album de DEMOLITION HAMMER pour 5 euros. Cette fois, elle fut allemande et non argentine. Influencé par SLAYER et KREATOR, le groupe américain envoit des pavés qui écorchent à vif (“.44 Caliber Brain Surgery”, “Crippling Velocity”) et des bombes qui dévastent bien (“Hydrophobia”, “Neanderthal”). Il n'y a pas de baisse de régime sur ce premier disque, qui affichait clairement le potentiel de DEMOLITION HAMMER. Cependant, le quator s'accomplira pleinement sur son deuxième album, “Epidemic Of Violence”, qui est de qualité supérieure. En bonus, cinq versions live, bon complément à la partie studio.

jeudi 7 septembre 2017

MORAL CRUSADE



MORAL CRUSADE “An Act Of Violence + bonus”, CD. Mosh Tune Age / Slaney.

Slaney Records ré-édite aussi le premier (et dernier) album de MORAL CRUSADE, autre groupe irlandais. Originellement sorti en 1990, ce disque est passé inaperçu, d'une part à cause de ce qui était à la mode (death metal, metal indus, metal fusion et les débuts du grunge), et d'autre part parce que C.M.F.T. était un label minuscule. Influencé par TESTAMENT (“The Legacy”) et DESTRUCTION (“Eternal Devastation)”, le groupe propose des brûlots efficaces et redoutables (“An Act Of Violence”, “Hate War”), qui aiment ravager sans pitié (“No Mercy”, “When The World Dies”). “An Act Of Violence” est un album qui n'a pas de baisse de régime, et qu'on aime écouter du début à la fin. J'avoue avoir eu un moment d'hésitation quand j'ai vu que le sous-label s'appelle Mosh Tune Age, mais ouf, aucune trace des clowns d'ANTHRAX. Nous sommes bien en présence d'un bon thrash metal assez convaincant. En bonus, la démo de 1988, qui contient deux titres ré-enregistrés pour le lp et deux titres restés inédits, et qui affiche clairement le potentiel qui allait être développé pour cet album plutôt recommandable.

mercredi 6 septembre 2017

AFTERMATH



AFTERMATH “Eyes Of Tomorrow”, DoCD. Zoïd / Shadow Kingdom.

Ré-édition de l'album de 1994 de ce groupe de Chicago. Mon enregistrement favori restera pour toujours la démo de 1987, “Killing The Future” (parfois, je me demande encore si AFTERMATH a réalisé que s'ils avaient sorti un premier lp avec du matériel dans l'esprit de “Killing The Future”, le lp aurait laissé une marque ineffaçable dans l'histoire du thrash). Cependant, je n'avais pas abandonné, et avais continué à les soutenir pour la démo 89 et l'album de 94, qui figure donc sur le premier cd. Si leur thrash metal est resté intense, il est devenu plus technique, en restant efficace, avec quelques touches progressives (“Words That Echo Fear”, “Change Of Mood”), il a aussi su garder un élan de férocité (“Eyes Of Tomorrow”, “Afraid Of Time”), et une certaine folie magnifique (“Being”, “Experience”). Un disque enregistré par des musiciens accomplis, avec des vocaux clairs qui collent parfaitement à leur style musical. Le deuxième cd est en fait un mcd, parce qu'il ne contient que cinq titres. On y retrouve le superbe “A Temptation To Overthrow”, seul morceau de la démo 89 qui n'a pas été repris pour l'album, mais qui aurait pourtant mérité sa place. Par contre, les quatres titres de la démo 96 ne m'attirent pas beaucoup et m'ont procuré des baillements avec leur cruel manque d'énergie. Ils semblent destinés aux experts en haschich. Donc si vous possédez la démo 89 et l'album 94, cette ré-édition n'est pas indispensable, elle est plus pour la collection... Pour ceux qui ne connaissent pas, mais qui aiment leur thrash metal technique, vous pouvez investir dans ce cours de rattrapage...

BLACKWYCH



BLACKWYCH “Out Of Control”, CD. Slaney.

Le premier album de ce groupe irlandais est originellement sortit au format lp en 1986. Comme il devient assez rare à trouver, un label a décidé de le ré-éditer sur cd. Je me rappelle l'avoir vu chroniquer dans un Enfer Magazine (à cause de sa belle pochette, qui est en fait l'élément le plus marquant de ce disque), mais je ne l'avais jamais vu dans les bacs du disquaire. Les meilleurs moments de cet album, c'est lorsque BLACKWYCH nous offre du heavy metal rapide et accrocheur (“Out Of Control”, “Death's Dealer”, “The Hangman”). Le groupe sait être efficace (“Man Hunt”, “Rockin' Lady”), et s'essaie même à l'hymne (“Burning Down The Line”, “Metal Mania”), mais c'est vraiment lorsqu'il accélère, tout en restant mélodique, qu'il brille le plus. Il n'y a rien d'original, on est dans de la NWOBHM traditionnelle, bien que BLACKWYCH soit un peu tardif par rapport aux autres groupes. Ses influences sont à chercher du côté de chez SAVAGE et CHATEAUX, avec une touche de THIN LIZZY. Un album très plaisant à écouter, mais qui n'est pas indispensable dans une discographie...