lundi 7 décembre 2015

LONEWOLF (3)


LONEWOLF "The Fourth And Final Horseman", CD digipack. Napalm.
Après la déception d' "Army Of The Damned", je n'ai pas eu de grande attente avec cet album. "The Fourth And Final Horseman", qui ouvre cet opus, est un mid-tempo accrocheur et bien ficelé. On reste dans le mid-tempo avec "The Poison Of Mankind", mais ce morceau n'a rien de particulier, il s'écoute puis est oublié. Le rythme s'accélère avec "Hellride", mais là aussi, rien de marquant. Avec "Time For War", on retrouvre le LONEWOLF que l'on aime, avec un hymne réussi. Puis le mélodique "Another Stars Means Another Death" fait son effet. Hélas, on retombe dans le fade avec "Dragonriders", qui est à la limite de l'ennui. Puis arrive "Guardian Angel", qui plaît avec son côté épique et son atmosphère assez envoûtante. "Throne Of Skulls" bastonne bien, mais n'est pas mémorable. Avec "The Brotherhood Of Wolves", on verse dans le happy metal que je n'aime pas. Le final, "Destiny", est une pièce bien accomplie, mais reste en-dessous d'un "The Hour Zero" ou d'un "Erik The Red". Comme souvent, qui dit édition digipack, dit édition avec titres bonus. Ils sont au nombre de deux : "Unknown Soldier", qui est un superbe instrumental dévastateur, et "Raise The Flag", qui est du bon heavy puissant. Il faudra juste m'expliquer pourquoi les deux morceaux bonus sont meilleurs que les dix morceaux de l'album. Si "The Fourth And Final Horseman" est supérieur à "Army Of The Damned", encore une fois, le bon alterne avec le moyen. Je ne trouve pas l'ère Napalm fabuleuse, j'espère que ce sera mieux chez Massacre... Et cette fois, la pochette est laide...

LONEWOLF (2)


LONEWOLF "Army Of The Damned", CD. Napalm.
Après "The Dark Crusade" la barre était placée très haute. Apparemment trop haute. Alors que le groupe avait de plus en plus d'identité sur les albums "Made In Hell" et "The Dark Crusade", le voilà qui part plein pot chez RUNNING WILD. Certes, l'influence était déjà là avant, mais ici, l'ombre de RUNNING WILD plane entièrement sur tous les morceaux. Soyons honnête, il y a de bonnes choses comme le rapide et mélodique "Lonewolf" (qui aurait pu figurer sur l'album "Death Or Glory" de RUNNING WILD, alors que les Allemands en ont enregistré un avec le même titre sur leur album suivant, "Blazon Stone"), l'hymne puissant "Hellbent For Metal", le heavy mélodique bien accompli de "Soulreapers". On retrouve encore le côté guerrier de LONEWOLF qui peut être rageur ("Tally Ho"), mélancolique ("Celtic Heart"), ou belliqueux ("Crawling To Hell"). Mais il y a aussi du moyen ("One Second In Eternity") et des choses de seconde zone ("The Last Defenders", "Cold"). Et que dire du morceau "Army Of The Damned", qui possède un refrain réussi mais des couplets qui laissent indifférents... Quel dommage de l'avoir raté... Quand au duo avec Blaze Bayley, "The One You Never See", la pièce est sympathique, mais sans plus. "Army Of The Damned" est l'album le moins bon de LONEWOLF, qui de plus, n'est pas aidé par une piètre production. On a l'impression d'écouter du son mp3 sur un cd gravé. On ne pourra plus du tout dire que "Unholy Paradise" est le disque le plus faible de LONEWOLF... La meilleure chose de ce "Army Of The Damned" n'est pas auditive, mais visuelle : la très belle pochette...

LONEWOLF


LONEWOLF "The Dark Crusade", CD. Napalm.
La ré-édition du quatrième album de LONEWOLF sur le label autrichien, devrait en toute logique, le rendre plus accessible au niveau de la vente, puisque "The Dark Crusade" est à l'origine sorti sur deux labels allemands de taille plus modeste (Karthago pour le cd et Killer Metal pour le lp). Je l'ai ré-écouté attentivement, et mon avis n'a pas changé depuis 2010, et je ne pense pas qu'il changera un jour. C'est toujours le meilleur album de LONEWOLF. Après une intro pour se mettre dans l'ambiance, c'est un voyage captivant où on rencontre des morceaux costauds et puissants ("Viktoria", "The Dark Crusade"), rageurs et intenses ("Heathen Horde", le rapide "Winter Farewell"), lours et sombres ("Warrior Priest", "Words Of The Witch"), des hymnes purs et durs ("The Wolf Division", l'impressionnant "Hail Victory)". On apprécie aussi le bel hommage à RUNNING WILD ("Legacy Of The Wild") et la fresque épique réussie et variée qui clôt l'album ("The Hour Zero"). Ici, elle ne finit pas le cd, puisqu'il y a trois titres bonus : "Burning The Icons" (qui figure sur la version lp de "The Dark Crusade" à la place de "The Hour Zero"), "Iron Religion" et "Beyond The Grave" (qui proviennent de la compilation lp "Metal Or Death", sortie chez Killer Metal). Les deux premiers sont de bons morceaux de heavy metal, mais sont inférieurs au contenu de l'album. Par contre, "Beyond The Grave" est très bon avec son power metal rapide. A part pour la collection, il ne sera pas indispensable d'acheter cette ré-édition pour ceux qui ont déjà le cd et lp sortis fin 2009, ainsi que la compilation. Mais pour ceux qui n'ont pas cet excellent album, voici le moyen de vous rattraper...

lundi 2 novembre 2015

SAXON (3)


SAXON "St. George's Day Sacrifice – Live In Manchester", DoCD. UDR.
Encore un enregistrement en concert de SAXON... Est-ce utile de le posséder ? Si on considère que "Sacrifice" est un des meilleurs albums de SAXON depuis longtemps, et que le groupe le défend avec pas moins de six morceaux ("Sacrifice", "Wheels Of Terror", "Made In Belfast", "Night Of The Wolf", "Guardians Of The Tomb", "Stand Up And Fight"), alors nous avons un début de réponse positive. Bien sûr, on retrouve des éternels classiques ("Wheels Of Steel", "747 (Strangers In The Night)", "Strong Arm Of The Law", "Denim And Leather", "Princess Of The Night", "And The Bands Played On","Power And The Glory", "Crusader"). Le groupe a dépoussiéré des morceaux qu'on apprécie de retrouver ("Dallas 1 PM", "Never Surrender", "Rock 'n' Roll Gypsy", "Broken Heroes", "Conquistador") ou pas (le moyen "I've Got To Rock To Stay Alive" et la dispensable reprise de Christopher Cross, "Ride Like The Wind"). Encore une fois, on se demande où sont passés certains morceaux ("Hammer Of The Gods", "Unleash The Beast", "Dogs Of War", "Solid Ball Of Rock"...), celui qui répond à la trappe, il sort. A part deux petits reproches, c'est du tout bon, si on ajoute que le groupe est en très grande forme (les vétérans n'ont pas peur d'en découdre, ils sont là pour ça) et le très bon son de ce live (il faut le souligner). Il est donc utile de le posséder...

jeudi 29 octobre 2015

BROCAS HELM


BROCAS HELM "Demonstration Of Might", DoLP. Buried By Time And Dust.
Un double lp pour ceux qui aiment ce groupe, qui contient la démo de 1983, la démo de 1987, la démo de 1989 et l'ep (sorti en cassette) de 1994. Cependant, les inconditionnels de BROCAS HELM ont déjà la démo 83 sur la ré-édition cd 2005 du premier album "Into Battle", la démo 89 sur la ré-édition cd 2005 du deuxième album "Black Death", deux titres du ep 94 sur le 7'' de 1994 "Time Of The Dark", et les deux autres titres du ep 94 sur la ré-édition picture lp 2000 de l'album "Black Death". Seule la démo 87 apparaît pour la première fois sur une édition ultérieure. Mais c'est la première fois que les trois démos connaissent une sortie sur vinyl. L'intégralité de la démo 83 ayant été ré-enregistré sur le lp 1984 "Into Battle", l'intégralité de la démo 87 ayant été ré-enregistré sur le lp 1988 "Black Death", la quasi-intégralité de la démo 89 (seul le titre "Crazy" est resté inédit) et l'intégralité de l'ep 94 ayant été ré-enregistré sur le cd 2004 "Defender Of The Crown", nous sommes donc ici en situation de complément de discographie. Ce qui ne réduit en rien la valeur de ce double album, puisqu'il est aussi indispensable que les autres disques du groupe. Ces spécialistes du heavy metal épique nous offrent les versions démo d'une partie de leurs pépites. Entre les hymnes ("Black Death", "Into Battle", "Fly High", "Time Of The Dark"...) et les belles pièces alliant puissance et atmosphères possédées ("Beneath a Haunted Moon", "Satan's Prophets", "Blood Machine", "Ghost Story"...), absolument rien n'est à jeter. On nage dans le bonheur sur les quatre faces... Signalons aussi le package merveilleux : la jolie pochette gatefold, le livret avec la reproduction des quatre jaquettes des cassettes, plus les paroles des morceaux et des photos des années 83-87-89 (quand le groupe était un quator). Egalement un poster A3 d'une vieille affiche de concert. Et les deux vinyls qui sont gris... Comme pour témoigner que BROCAS HELM fut...

HAIL OF BULLETS


HAIL OF BULLETS "On Divine Winds", CD. Metal Blade.
Certes, je suis un peu retard, HAIL OF BULLETS ayant déjà sorti son troisième album... Après un premier album traitant le front russe durant la seconde guerre mondiale, ce deuxième disque s'intéresse à la guerre dans le pacifique (toujours durant la seconde guerre mondiale). Les Néerlandais sont fidèles à eux-mêmes, avec un style aimant la puissance et la brutalité ("Guadalcanal"), la lourdeur et la suffocation ("Tokyo Napalm Holocaust"), ou qui alterne entre les deux ("Full Scale War"). Le groupe parvient à avoir son identité, même si plane l'ombre d'ASPHYX. S'il ne faut pas chercher d'innovation, il faut reconnaître que la qualité est bel et bien là pour ce death metal classieux, aidé par la production imposante de Dan Swano. Les meilleurs pièces d'artillerie sont à mon avis "Operation Z", "Strategy Of Attrition" (qui fait étrangement penser à ENTOMBED), "On Choral Shores" et "Kamikaze". Cependant le reste n'est pas en-dessous, parce qu'il n'y a aucun remplissage. Un deuxième album tout aussi recommandable que le premier...

vendredi 9 octobre 2015

CIRITH UNGOL


CIRITH UNGOL "Battle With Shelob", LP. ?.
Pas de label mentionné... Bootleg, bootleg... Les pirates s'intéressent désormais à CIRITH UNGOL en version live... Ce vinyl nous offre huit morceaux, enregistrés au Roxy Club de Los Angeles (19 janvier 1983). Sur les huit, sept représentent le chef d'oeuvre du groupe, "King Of The Dead". "I'm Alive" est le seul rescapé du premier album "Frost And Fire". Le public est très enthousiaste, et le groupe est là pour le satisfaire. Le son est acceptable, mais il ne provient définitivement pas d'un soundboard, dommage... Félicitons l'andouille au rayon edit, qui commet l'exploit de mettre le début du morceau "King Of The Dead" en fin de face A, et la suite continue en face B... Ce bootleg semble avoir été réalisé vite fait, et on aurait souhaité un peu plus d'investissement de la part de son auteur anonyme. En bref, ce "Battle With Shelob" restera une pièce de collection, car pour la musique, on préférera écouter les albums studio.

ROTTING CHRIST


ROTTING CHRIST "Promo 1995", 12''. Floga.
Quand Jim Mutilator a raconté comment ROTTING CHRIST avait signé avec Century Media en 1995, dans le numéro 7 de METAL TITANS, il a oublié de préciser que le groupe avait aussi enregistré une démo avec 3 titres... Qui sont ici gravés sur une face de vinyl (décidément, cette manière de laisser l'autre face non gravée...). On y trouve donc trois morceaux ("Snowing Still", "One With The Forest" et "The Opposite Bank"), qui allaient ensuite être ré-enregistrés pour l'album "Triarchy Of The Lost Lovers". Le potentiel était là, avant que cela soit développé pour l'album.Un bon avant-goût (en différé), qui est un bon complément à l'album. On retrouve aussi (mais en noir et blanc) la pochette qui allait être utilisée pour le premier pressage de l'album (avant que Century Media ne fasse n'importe quoi avec la nouvelle pochette de la deuxième édition). Plus un message de Necromayhem et un médiator ROTTING CHRIST...

MOTÖRHEAD


MOTÖRHEAD "Aftershock", LP. UDR.
Je l'ai fait... Cette expérience d'acheter un vinyl en supermarché... Pas chez le RAt COco , mais chez Edouard.Trop space... Rendez moi le disquaire !
Là où c'est étrange aussi, c'est d'avoir quatorze morceaux de MOTÖRHEAD sur un lp, là où il y en avait avant entre dix et douze... Et sinon, le contenu ?
Sans trop se focaliser sur le fait que c'est du MOTÖRHEAD ? Euh... On peut dire que c'est de bon niveau... Dans l'esprit, cela s'approche de "Inferno" et de "Kiss Of Death", mais en restant en dessous. On approuve des morceaux comme "Heartbreaker", "End Of Time", "Death Machine", "Going To Mexico", "Queen Of The Damned", ou "Paralyzed"... Le reste suit convenablement. Du MOTÖRHEAD comme on aime, même si l'album n'est pas indispensable...

SNAKEPIT 20 + WIKKA


SNAKEPIT n° 20. Magazine écrit en anglais. + WIKKA "Earthdogs / Chained Lightning", 7''. Nuclear War Now !
SNAKEPIT poursuit son chemin dans le royaume du real metal, au travers d'interviews aux questions précises et pertinentes, même si parfois, certains n'ont pas grand chose à dire (Timi Hansen, ex-bassiste de MERCYFUL FATE), ou sont amnésiques et se répètent en étant confus (Rick Rozz de MASSACRE, on devrait prendre ce type pour les pubs informatives sur la maladie d'Alzheimer). Au sommaire : ASKA, AXE BATTLER, BLACKSMITH, BREAKER (Canada) / PATHFINDER / SAMSON, COMMANDMENT, DARK AGE, HAWAII / VICIOUS RUMORS, HEATHEN'S RAGE, LEGEND, MASSACRE / DEATH, MERCYFUL FATE, OBLIVEON / OBLIVION, SACRIFICE, SIGN OF THE JACKAL, SLAUTER XSTROYES, SQUADRON, STRATEGE, STREET CHILD, WIKKA... Du vrai metal quoi... On est un peu gêné par les pubs d'albums black/death qu'on n'achètera pas, mais c'est le prix à payer pour avoir un magazine de qualité. Un numéro de plus qu'il est conseillé d'acquérir, mais pour ceux qui ne l'ont pas encore, il va falloir faire vite, car ce numéro 20 commence à devenir rare dans les distros européennes. Et avec le mag, le 7'' de WIKKA.

WIKKA "Earthdogs / Chained Lightning", 7''. Nuclear War Now !
WIKKA était un groupe canadien, qui sortit un ep 4 titres en 1988, avant de s'éteindre lentement. Pour ce single, nous avons droit à la résurrection de deux morceaux inédits : le mordant et captivant "Earthdogs", le mélodique mais puissant "Chained Lightning". Deux excellentes pièces de heavy metal costaud, très bien interprétées. Un single à posséder...

ASPHYX


ASPHYX "Deathhammer", CD. Century Media.
Content de voir / entendre que le retour d'ASPHYX ne se limitera pas à un seul album. Trois ans après "Death... The Brutal Way !", voilà "Deathhammer", qui surpasse le précédent. D'un côté, nous avons les morceaux courts (inférieurs à 4 minutes), qui sont d'une brutalité fantastique et dévastent tout, comme en témoignent des tueries telles que "Into The Timewastes", "Reign Of The Brute" ou "Vespa Grabro"... De l'autre, les morceaux longs (supérieurs à 6 minutes), qui sont très lourds et étouffants avec une puissance hallucinante, comme on peut le constater avec "Minefield", "Der Landser" ou "We Doom You To Death"... Cette variation des morceaux, qui est la bienvenue, apporte un plus à l'album. Sur le point de la performance, chacun des quatre musiciens donnent tout ce qu'il a (c'est flagrant chez Martin Van Drunen). "Deathhammer" deviendra un album classique du death metal... Et ASPHYX reste le meilleur groupe de death metal en provenance des Pays-Bas...

mercredi 7 octobre 2015

SAXON (2)


SAXON "Sacrifice", CD. UDR.
Pour leur vingtième album, les vétérans de SAXON ont frappé fort. Passé la courte intro "Procession" à l'ambiance mystérieuse et rituelle, on attaque dans le vif du sujet avec "Sacrifice", un hymne puissant et accrocheur, sans doute un futur classique. S'enchaînent ensuite le heavy et menaçant "Made In Belfast" à l'atmosphère légèrement celte, puis le rapide et enflammé "Warriors Of The Road", un bijou de heavy speed. On continue avec l'énergique et mélodique "Guardians Of The Tomb", l'efficace "Stand Up And Fight" qui ne laisse aucun répit, et le heavy rock survitaminé de "Walking The Steel". Le superbe et envoûtant "Night Of The Wolf" est un autre hymne, encore accrocheur. Pour finir, nous avons droit à l'inquiétant "Wheels Of Terror", un morceau costaud qui fait dans les os brisés, et à "Standing In a Queue", du heavy qui bastonne sec. Chacun des cinq musiciens semble être au meilleur de sa forme, ce qui nous donne une interprétation sans faille. Comme il n'y a aucun titre faiblard sur ce disque, on a l'impression que le groupe s'est réveillé d'un coup et a décidé de sortir une belle œuvre... Que cet album soit jugé trop traditionnel par les mécréants, on s'en fout royalement, et nous vénérons avec foi, ce joyau de heavy metal, qui nous remplit de bonheur... Le meilleur album de SAXON depuis "Unleash The Beast" quand même...

mercredi 19 août 2015

SAXON


SAXON "Heavy Metal Thunder – Live, Eagles Over Wacken", DoCD. UDR.
SAXON sortant désormais régulièrement des enregistrements live en tous formats (cd, double cd et dvd), j'attends patiemment qu'ils atterrissent au rayon des prix réduits. Celui-ci est leur concert au festival allemand de Wacken en août 2009. Ce concert avait quelque chose de spécial, puisque la liste des morceaux avait été choisie par les fans du groupe. Un morceau du premier album de 1979, trois de "Wheels Of Steel", deux de "Strong Arm Of The Law", deux de "Denim And Leather", un de "Power And The Glory", un de "Crusader", un de "Innocence Is No Excuse", un de "Rock The Nations" (on ne s'y attendait pas), zéro de "Destiny" (on s'y attendait), un de "Solid Ball Of Rock", un de "Forever Free", un de "Dogs Of War", un de "Unleash The Beast", un de "Metalhead", un de "Killing Ground", un de "Lionheart", un de "Inner Sanctum" et deux de "Into The Labyrinth.". On peut donc parler de setlist équilibrée, même si on aurait préféré d'autres morceaux à "Rock The Nations" ou "Live To Rock" (par exemple "The Great White Buffalo" et "Bloodletter"). S'il y figure des classiques sans surprise ("Wheels Of Steel", "Crusader", "Heavy Metal Thunder", "Princess Of The Night"...), on appréciera beaucoup le choix de titres que le groupe oublie de jouer en concert ("Unleash The Beast", "Metalhead", "Solid Ball Of Rock", "Forever Free", "Dogs Of War"...). En ce qui me concerne, "Unleash The Beast" est le meilleur album de SAXON des années 90, et c'est donc un crime de ne plus jouer d'extraits de cet album. Le groupe est en grande forme, visiblement content d'être encore une fois sur la scène de Wacken, et interprète très bien les choix des fans. Seul petit bémol, Biff qui prend l'habitude de glisser autant qu'il peut des fuckin' dans les titres des morceaux. Une fois ça va, mais à la longue, ça lasse. Sinon, cela fait encore un enregistrement live de plus de SAXON qu'il est bon de posséder, et dont l'écoute ne fatigue jamais...

mardi 18 août 2015

TENTATION


TENTATION "Same", MCD digipack. Inferno.
 Tout d'abord, cela m'interpelle que tout le monde désigne ce disque en le qualifiant d'ep. Petite révision technique : 2 titres = un single, 3 titres (ou deux titres à rallonge) = un maxi single, 4 ou 5 titres = un ep, 6 ou 7 titres = un mini-album, à partir de 8 titres = un album. Nous sommes donc en présence d'un mini-album. Et à celui qui se la ramènera en me disant qu'il y a 5 titres plus une reprise, je lui ferai remarquer que ce n'est pas écrit bonus à côté de la reprise. Je n'aime pas les bonus, je veux un disque complet, et ici, les totaux en titres et en durée montrent clairement que c'est un mini-album.
Ensuite, beaucoup de monde semble se plaindre qu'il manque les tétons de la dame sur la pochette. Elle a le droit de décider, et je ne vois pas où est le problème. Et puis, cette pochette, où se croisent l'esprit du metal français des années 80 et l'esprit de certains films d'épouvante des années 70, elle va bien avec ce qui a été enregistré pour ce disque. En plus, soyons honnêtes, comme cela, elle passera également mieux chez une majorité de distributeurs, qui sont de véritables nains d'esprit.
Et le contenu ? Fantastique ! Certes, cela peut faire penser à H-BOMB, HIGH POWER ou DEMON EYES, mais quand cela est fait sans copier ou sans piquer les riffs, il faut savoir le reconnaître. TENTATION n'est pas un groupe rétro, mais un ensemble de musiciens passionnés par le metal des années 80 et qui jouent du metal de la vieille école, avec le feu sacré. D'ailleurs, on commence avec le heavy speed enflammée de "Bruixes", avec son refrain accrocheur, avant de subir la puissance et la mélodie (oui, mélodique, mais pas fromageux !) du réussi "Epreuve du Sang". "Valhalla" est un hymne guerrier infaillible et mon morceau préféré de ce disque. On continue avec le mordant et pêchu "Temps de Prière", puis "Spectre de Lumière", une belle pièce d'une force solide, qui n'hésite pas à trancher dans le vif. On finit avec "Double Bang", une reprise réussie d'H-BOMB (elles deviennent rare les reprises réussies, n'est-ce pas?).
Musicalement, il n'y a rien à redire, l'exécution est maîtrisée et allume le brasier. Au niveaux des vocaux, Patrice risque de recevoir des commentaires acerbes d'une génération paresseuse et manquant de culture metal. Mais s'il y résiste, il aura bien fait. C'est une voix qu'on n'aime ou qu'on aime pas, mais en aucun cas une mauvaise voix. Sa voix colle parfaitement à la musique proposée. De plus, il chante vraiment, on est loin des hurlements de constipés ou de voix aigüe avec les boules coincées dans la braguette. Puisque c'est un premier enregistrement, je simplifierai en disant qu'il a un grand potentiel et qu'on attend l'album pour confirmer.
En attendant ce moment, il y aura tout le temps pour se passer et se repasser ce fantastique mini-album. Un disque qui tournera souvent dans la platine cd ou sur la platine vinyl, selon le format que vous aurez choisi...

lundi 17 août 2015

BEDEMON


BEDEMON "Symphony Of Shadows", CD. Svart.
En 2005, le label italien Black Widow avait exhumé les démos des années 70 de BEDEMON (groupe du guitariste Randy Palmer, avec aussi le bassiste Mike Matthews et deux membres de PENTRAGRAM : Geof O' Keefe à la guitare et à la batterie, Bobby Liebling aux vocaux), et avait sorti le tout en lp et cd, "Child Of Darkness". Ce disque ayant fait son effet chez les amateurs de doom, Randy Palmer décida de composer et d'enregistrer des démos en 2005, toujours avec l'aide de Mike Matthews à la basse et de Geof O' Keefe à la guitare et à la batterie, ainsi qu'un nouveau vocaliste en la personne de Craig Junghandel. Quelques temps après l'enregistrement, la tragédie frappa, Randy Palmer décéda dans un accident de voiture. En 2009, Geof O' Keefe, avec l'aide de Shawn Hafley, passa de nombreuses heures à mixer ces démos, pour qu'elles aient un très bon son. Et ces enregistrements virent enfin le jour en 2012, chez le label finlandais Svart Records. Le style est resté le même, c'est-à-dire du doom lourd inspiré par les vieux films d'horreur de la Hammer. "Saviour" fait penser à la vengeance d'un guerrier, "Lord Of Desolation" est à la fois ténébreux et ensorcelant, "Son Of Darkness" avance vicieusement pour mieux happer. On est captivé par la beauté sombre et mélancolique de "The Plague", hypnotisé par le sinistre et pourtant dynamique "D.E.D.". "Kill You Now" avec son atmosphère un peu punk, est un morceau de folie. "Godless" est une sorte de rituel frissonnant, tandis que "Hopeless" est furieusement dérangé et ne laisse aucun échappatoire, en se terminant par une fin envoûtante. Le dernier morceau, "Eternally Unhuman", nous plonge dans une abysse, qui semble être remplie de terreur. Rien de neuf à l'horizon, mais ces quatre musiciens aguerris nous ont créé un album de doom metal sans fautes. Si au premier abord, on peut trouver ce "Symphony Of Shadows" un peu inférieur à "Child Of Darkness", souvenez vous qu'il y a un intervalle d'environ 30 ans entre les deux enregistrements. Et finalement, ce temps écoulé n'enlève quasiment rien à BEDEMON, qui malgré une petite discographie, gardera une place privilégiée au pays du doom. Le destin en ayant décidé autrement, on ne saura jamais si Randy Palmer allait continuer ses créations, tout en gardant le niveau...

lundi 10 août 2015

PLACE OF SKULLS

PLACE OF SKULLS "As a Dog Returns", CD digipack. Volcom.
PLACE OF SKULLS, c'est le groupe créé par le talentueux guitariste Victor Griffin (bien connu pour avoir joué avec PENTAGRAM et DEATH ROW). Ici, il chante aussi. Depuis le début, ce groupe a sorti une discographie sans fautes avec les albums "Nailed" (2002), "With Vision" (2003) et "The Black Is Never Far" (2006), sans oublier l'ep "Love Through Blood" (2005). Quand je les ai vu au Hammer Of Doom d'octobre 2010, je m'étais dit qu'il y avait quelques morceaux qui ne me semblaient pas familiers. Et pour cause, ils venaient de sortir un autre album "As a Dog Returns", que je viens seulement de trouver cinq ans plus tard... Le style n'a donc pas changé, cela reste de l'excellent doom metal typé années 70, avec des paroles inspirées par la bible, qui collent bien à la musique, et ne dérange en aucun cas le plaisir d'écouter cet album. On commence avec "The Maker" qui est assez rapide en plus d'être très accrocheur, suivi par "Breath Of Life", qui, s'il est aussi accrocheur, développe un côté émotionnel. On continue avec "Though He Slays Me", une ballade doom puissante et réussie, puis "Psalms", qui commence comme une ballade mélancolique avant de muter en un assault bien lourd. Le charme opère avec "Dayspring", une pièce atmosphérique qui nous fait planer environ dix minutes. "Timeless Hearts" mélange doom et progressif, avec la présence d'un harmonica entrainant. "He's God" est du doom mélodique qui possède une grande force persuasive. Avec "Desperation" (reprise de STEPPENWOLF), PLACE OF SKULLS expérimente avec succès le doom blues plaintif. Quant au morceau final "As a Dog Returns", nous voyageons en une terre acoustique et heureuse, qui aurait pu être la chanson la plus légère de tout l'album, mais le refrain est heavy à souhait et percutant. Pour ma part, je pense que c'est un autre disque sans fautes, bien qu'il soit un peu moins facile d'accès que les précédents, et mette un peu plus de temps à être assimilé, mais il en vaut vraiment le coup. Un autre coup de maître...

LES TEMPLIERS Vol 3

LES TEMPLIERS, Vol 3. Fanzine canadien écrit en français.
Trois ans après son numéro 2, voici enfin le nouveau volume. L'équipe s'est agrandie : en plus de François et d'Annick, les deux nouveaux sont le Français JF et la Canadienne Carolina. Au sommaire, des interviews très intéressantes avec ORCHID, RITUAL TEMPLE, FORSAKEN, LORD VICAR, DEVIL, HANDS OF ORLAC, CONDENADOS, REINO ERMITANO, ABYSMAL GRIEF et DANTESCO. Sans oublier les chroniques de disques bien rédigées et qui sont vraiment informatives. La passion du doom transpire dans les pages des Templiers, et le feu sacré des rédacteurs en fait une lecture indispensable, que vous soyez un doomster ou simplement un fan de metal.
Il y a encore quelques numéros disponibles chez Under Siege.

lundi 6 juillet 2015

VIOLENT FORCE + ASSASSIN


VIOLENT FORCE / ASSASSIN "Nuclear War Conspirators", CD. Demon Vomit Prods.
Deux groupes et quatre démos réunis sur un même cd, édition limitée à 333 exemplaires nous dit-on (la bête est fatiguée, le tirage est divisé par deux). Je ne vais pas revenir sur les deuxième et troisième démos de VIOLENT FORCE ("VelbertDead City 2" de 1985 et "Dead City 3The Night" de 1986). Pour cela, voir la ré-édition vinyl chroniquée ci-dessous. Si vous le possédez aussi, l'intérêt de ce disque est donc pour la première démo "Holy Terror" de 1985 et la deuxième démo "The Saga Of Nemesis" de 1986 d'ASSASSIN. Ces deux enregistrement dévoilaient déjà le potentiel qui allait exploser sur le premier lp "The Upcoming Terror" de 1987, une pièce essentielle de la deuxième division du thrash metal allemand. ASSASSIN est à son meilleur quand il allie rapidité, fureur et brutalité, tout en étant accrocheur, tels que le démontrent des bombes comme "Holy Terror", "Bullet", "Nemesis" ou "Speed Of Light". A noter le très bon job sur les soli. Le défaut principal de ce cd est la variation du son. Il aurait été bien d'aligner le son des quatre démos à un même niveau (ce qui est de nos jours pratiquement à la portée de tout le monde avec un bon ordinateur et un bon logiciel). Un disque destiné avant tout aux fanatiques du thrash germanique.

lundi 29 juin 2015

VIOLENT FORCE (2)


VIOLENT FORCE "Velbert – Dead City 2 + Dead City 3 – The Night", LP. Hellion.
Le label allemand Hellion poursuit le dépoussiérage, en éditant cette fois sur un lp, la deuxième démo de 1985 et la troisième démo de 1986. "Velbert – Dead City 2" est ma démo préférée de VIOLENT FORCE. A cela deux raisons : 1) l'apparition de deux nouveaux hymnes sauvages et dévastateurs ("Destructed Life" et "Violent Force", et 2) le ré-enregistrement de deux hymnes utlimes ("Dead City" et "Sign Of Evil"), ici dans des versions améliorées. Signalons aussi le grand progrès au niveau du son. Une démo profesionnelle, mais surtout une démo parfaite !
Le premier changement de line-up a lieu en 1986, puisqu'Atomic Steiff (parti chez LIVING DEATH) est remplacé par Hille. Cependant, Steiff ne sera jamais loin, car pour le premier album, il enregistra « discrètement » les parties de batterie pour trois morceaux, qu'Hille ne fut pas capable de jouer.
En dehors d'une intro et d'une outro, "Dead City 3 – The Night" nous offre quatre très bons morceaux, dont un instrumental, de thrash metal de qualité, rapide et destructeur. La suite logique de la deuxième démo. Voici donc un vinyl complémentaire et indispensable pour ceux qui possèdent l'album "Malevolent Assault Of Tomorrow"...
Pour terminer : si vous comparez la liste des titres des trois démos avec celle de l'album, vous remarquerez que VIOLENT FORCE n'avait en fait écrit qu'un seul nouveau titre pour son premier lp !

VIOLENT FORCE


VIOLENT FORCE "Dead City – Demo 85", MLP. Hellion.
La première démo des thrashers allemands éditée en vinyl ! Composée d'une intro, de quatre morceaux et d'une outro, ce premier enregistrement, malgré un son juste, montrait le potentiel de ces quatre teigneux. Si "Vengeance And Venom" et l'instrumental "Greek Intensities" (qui n'apparaitra que sur cette démo) sont de bonnes pièces, ce que l'on retenait surtout de cette démo, étaient les deux hymnes furieux et intenses "Dead City" et "Sign Of Evil", qui restent à ce jour deux pépites éternelles (mais ici, dans leurs premières versions)... Cette édition étant sûrement limitée, que les inconditionnels du thrash allemand foncent !

CROM


CROM "Earth Queen + Eyes Of Fire", 7'' single. Full Contact.
Ré-édition du single autoproduit de 1985 du groupe finlandais CROM. Comme sur l'édition originale, pas de photo du groupe, et le nom des musiciens n'est pas précisé. Ce groupe demeurera donc un mystère. Mais il nous restera ces deux morceaux fantastiques de heavy metal à tendance rapide, puissant, mélodique et inspiré. Ces deux titres marquants sont maîtrisés et joués par un groupe qui a son identité. Chaque fois que je pose ce 45 tours sur ma platine, c'est un pur moment de bonheur ! Un single immortel...

mercredi 24 juin 2015

KREATOR

KREATOR "Violent Evolution", livre écrit par Hilmar Bender (en langue allemande, 2011). Traduit en anglais par Emma Östmann et Kathryn Fetteroll. U Books.
Bien qu'il fut intéressant à lire, ce "Violent Evolution" n'est pas une biographie complète, mais l'histoire de KREATOR vu par Hilmar Bender. Ce dernier recueille aussi les témoignages de plusieurs participants, dont les membres du groupe, mais sa façon de faire donne lieu à un assemblage de mémoires diverses, plutôt qu'à un véritable livre. Ce qui fait aussi que la chronologie ressemble parfois à un yoyo. Signalons également que l'ouvrage original est apparemment écrit dans un allemand pas simple, ce qui a pour conséquence que la traduction anglaise n'est pas toujours simple, et qu'il peut être utile de posséder un dictionnaire anglais-français. Dans les points les plus intéressants, nous découvrons la jeunesse du trio originel, dont les pères étaient mineurs dans le bassin de la Ruhr, les débuts chaotiques des futurs créateurs de TORMENTOR, un trio (Mille, Ventor et Rob) qui a commencé par passion pour le metal, sans avoir de plan de carrière. L'auteur préfère parler des tournées que des albums. Si on en apprend beaucoup sur les tournées, dont surtout celles aux Etats-Unis, on regrettera donc le manque d'information sur la composition et l'enregistrement des albums d'"Endless Pain" à "Renewal". Par contre, on appréciera les photos rares du groupe en milieu d'ouvrage. Pour ma part, le chapitre qui m'a le plus captivé est celui sur Karl-Ulrich Walterbach, un rebel à l'esprit punk, qui après sa sortie de prison, crée un label, qui deviendra Noise Records en 1983. Au final, on se retrouve avec un livre qui a de l'intérêt, mais avec un grand sentiment d'incomplet... Malgré tout, félicitations à son auteur, qui a, de plus, essayé en fin de livre, de recenser tous les concerts donnés par KREATOR de 1985 à 2011... Forcément, parfois il y a des informations qui manquent sur les groupes d'ouverture, mais je ne critiquerai pas cette tâche ardue que Bender a vaillamment accompli.

mardi 23 juin 2015

TESTAMENT

TESTAMENT "Dark Roots Of Earth", CD. Nuclear Blast.

Une chronique tardive. Mais après la semi-déception de "The Formation Of Damnation" en 2008, j'ai attendu que ce "Dark Roots Of Earth" soit au rayon promotionnel des cd's à 7 euros. Comme l'album précédent, les morceaux sont bien composés et bien joués par des musiciens professionnels (à la batterie, il y a Gene Hoglan, ça fait plaisir). Au contraire de l'album précédent, TESTAMENT a enfin retrouvé sa flamme. C'est qu'on renoue avec l'esprit qu'on avait déjà pu entendre sur les albums "The New Order" et "The Gathering" (pour "The Legacy", non, la barre est trop haute). Et l'auditeur retrouve son enthousiasme. "Rise Up" est un véritable écorcheur, "True American Hate" est un rouleau compresseur qui ne fait pas dans le détail, "Cold Embrace" est une semi-ballade réussie. On montre son approbation pour le puissant et accrocheur "A Day In The Death", le joliment bagarreur "Man Kills Mankind", le poison vicieux de "Throne Of Thorns", et "Last Stand For Independance", le final qui détruit dans une atmosphère pessimiste. Bien sûr, tout n'est pas parfait, avec les présences de "Dark Roots Of Earth" (sombre mais pas transcendant, il aurait pu figurer sur l'album "Souls Of Black") et de "Native Blood" (le morceau single pour attirer les jeunes, espérons qu'ils aiment le reste du disque). En dehors de ces deux failles, nous sommes bien face à un bon album, qui ne sera pas condamné à rester enfermer dans son boîtier !


mardi 9 juin 2015

MURDER IN THE FRONT ROW

MURDER IN THE FRONT ROW. Par Harald Oimoen et Brian Lew. Livre écrit en anglais. Bazillion Points.

N'ayez pas peur, les non-anglophones, car "écrit" est un bien grand mot. En effet, la partie manuscrite se résume aux témoignages des deux photographes Harald Oimoen (également bassiste dans D.R.I.) et Brian Lew, de Ron Quintana (qui publiait le fanzine METAL MANIA), de Gary Holt (EXODUS) d'Alex Skolnick (LEGACY, TESTAMENT) et de Robb Flynn (FORBIDDEN, VIO-LENCE, MACHINE HEAD). L'essentiel de ce très beau livre est composé d'une multitude de photos prises dans la Bay Area, axée surtout sur la période 1982-1985, avec une majorité de photos pour METALLICA (on voit beaucoup le regretté Cliff Burton), qui se taille la part du lion dans cet ouvrage. En deuxième position, viennent EXODUS et SLAYER. Puis POSSESSED, MEGADETH et LEGACY / TESTAMENT. Et enfin, en petite quantité, VIO-LENCE, DEATH ANGEL, FORBIDDEN, BLIND ILLUSION, SUICIDAL TENDENCIES et à peine HEATHEN. On retrouve aussi des photos de Debbie Abono (manager pour POSSESSED, EXODUS, VIO-LENCE et tant d'autres). C'est donc un gros album photo-souvenir, réalisé par deux très bons photographes. On prend plaisir à le regarder, et même si nous n'habitions pas dans la Bay Area, cela nous rappelle quand même des mémoires du passé ("Kill 'Em All", "Bonded By Blood", "Hell Awaits", "Killing Is My Business... And Business Is Good !", "Seven Churches", "The Legacy"...). Nous étions jeunes et passionnés, nos héros nous abreuvaient avec des morceaux de folie... Toute une époque inoubliable... Il est précisé, à la fin du livre, qu'Harald Oimoen a encore quantité d'autres photos pour un volume 2. Je veux bien, mais à la condition de laisser plus de place aux autres groupes, car METALLICA a eu largement la sienne dans celui-ci...

dimanche 24 mai 2015

METAL TITANS n° 7 est sorti !

AFTER FOUR YEARS... METAL TITANS IS BACK FROM HELL !

Au programme du numéro 7 : VENOM, PENTAGRAM (Usa), RAVEN, DARK ANGEL, VIKING, CIRITH UNGOL, TYKETTO, OBITUARY, MORBID SAINT, WRATHBLADE, ROTTING CHRIST (87-96), DISMEMBER, MEDIEVAL STEEL, HOBBS ANGEL OF DEATH, SACROSANCT, 220 VOLT, les chroniques...

6 euros port compris (chèque à l'ordre de Patrick LEFEVRE).

METAL TITANS
C/o Patrick LEFEVRE
28 Rue du Bourg
57510 RICHELING


mardi 19 mai 2015

News again...

Le numéro 7 a été déposé chez l'imprimeur le 18 mai en fin d'après-midi....
Bientôt...

lundi 11 mai 2015

News MT 7

J'ai terminé le numéro 7 en avril (enfin !).

Je suis actuellement en mode devis avec les imprimeurs...

Cela devrait se décider dans les 10 à 14 jours à venir...